Le rhum arrangé est devenu l’une des boissons emblématiques des Antilles. Cette tradition nait chez les marins de la Route des Indes, qui avaient pour habitude de conserver les fruits et les épices dans des eaux-de-vie.
Dans les îles des Caraïbes, on s’inspire dès lors de cette habitude pour transformer le rhum en un digestif plus sucré et plus savoureux. A la Guadeloupe par exemple, on laisse macérer les punchs plus longtemps. Cette coutume est également populaire sur l’île de Madagascar où on prépare le betsabetsa : un vin fermenté à partir de jus de canne à sucre, auquel on mélange des épices et des écorces.
Depuis, chaque île des Antilles (voir chaque famille) possède ses propres recettes locales de rhum arrangé, variant les épices, les fruits et les aromates. La culture du rhum arrangé c’est donc avant tout une recette à réaliser soi-même.
Vous l’aurez compris, le rhum arrangé est avant tout une affaire de goût, et vous êtes libre de choisir vos ingrédients ! Mais si vous souhaitez une recette un peu plus traditionnelle, alors suivez le guide.
La première étape est le choix du rhum. Pour réussir votre rhum arrangé, prenez un rhum blanc traditionnel antillais. Le rhum traditionnel des Antilles offre de bons arômes de canne à sucre et reste suffisamment léger pour laisser la part belle aux fruits.
Composez ensuite avec vos ingrédients. Pour rester dans la tradition antillaise, préférez un mélange doux et acidulé comme les agrumes, la vanille et la cannelle par exemple.
Pour un litre de rhum arrangé, prenez :
Laissez macérer deux à trois semaines avec surveillance, avant de filtrer la préparation.
Dès lors, votre rhum arrangé sera parfait à partager et amènera de belles notes antillaises à vos dégustations !