Le rhum antillais est fabriqué à partir de rhums agricoles et traditionnels antillais issus des îles de la Guadeloupe, de la Martinique et de Marie-Galante. Les trois îles offrent au rhum des Antilles ce goût si typique : un duo entre arôme et douceur.
La Guadeloupe : l’île aux belles eaux et aux bons rhums
De toutes les îles des Petites Antilles, la Guadeloupe est la plus grande. Surnommée l’île-papillon, les deux « ailes » de l’île sont séparée par un bras de mer, la « Rivière Salée ». L’eau est partout sur l’île. Les lacs, les rivières et les cascades ont sculpté des paysages aussi variés que contrastés.
Une partie de la Guadeloupe est recouverte d’une forêt tropicale émeraude, peuplée de fougères, de palmier, et de mangrove. Une jolie musique s’en échappe et monte jusqu’aux plages de sable blanc de Sainte-Anne.
Un orage vient parfois troubler la tranquillité ambiante, et des éclairs se dressent sur la Soufrière, le volcan emblématique de la Guadeloupe.
Comme leur île, les rhums de la Guadeloupe sont réputés pour leur suavité et leur richesse. Ils sont rarement exportés et font partie de la culture locale.
La Guadeloupe a longtemps été une île à sucre, où l’on produisait beaucoup de mélasse (un résidu issu de l’exploitation de la canne à sucre). Au fil du temps, 7 distilleries s’y sont installées et on y produit une grande variété de rhums agricoles et de rhum de sucrerie.
La Martinique, terre de rhums
La Martinique est « la plus belle chose » que Christophe Colomb ait jamais vue. Et beaucoup partagent cet avis en découvrant les couleurs et la vie qui peuplent l’île aux fleurs.
Les oiseaux et les animaux multicolores semblent sortir tout droit de contes fantastiques. D’ailleurs, difficile de différencier la faune de la flore sur l’île. A en juger par les noms portés par les fleurs et les arbres : oiseaux de paradis, becs de jacquots, queues de chats, etcétéra… Parmi lesquels s’épanouit la reine du sucre !
Les premières plantations de canne à sucre remontent au XVII siècle en Martinique. Trois siècles plus tard, Saint-Pierre de Martinique est la capitale mondiale du rhum. Le territoire verra naître de nombreux rhums au goût unique. Cette grande diversité est due aux différentes distilleries que possèdent les locaux qui produisent chacun leur « rhum habitant ».
Forts de cette histoire, les rhums de Martinique peuvent désormais bénéficier d’une prestigieuse AOC.
Marie-Galante, l’île aux cent moulins
Marie-Galante est une toute petite île de l’archipel de la Guadeloupe. Son nom vient d’une des caravelles de la flotte de Christophe Colomb qui l’a découvert. Sur place, on préfère l’appeler la Grande Galette, pour sa forme arrondie et son paysage poli par la mer.
L’île épate surtout pour sa vie sous-marine et son récif corallien. Marie-Galante possède aussi quelques-unes des plus belles plages de l’archipel.
Comme elle est peu prisée par les touristes, son environnement reste sauvage à l’exception d’une centaine de moulins dressés sur ses terres.
Les moulins étaient utilisés pour broyer la canne à sucre, qui représente la majeure partie de la culture sur Marie-Galante, très réputée pour la qualité de ces rhums. D’où un autre surnom, « l’île aux Cent Moulins ». Comme la Guadeloupe et la Martinique, Marie-Galante a subi son lot de catastrophes naturelles. Un terrible cyclone fait cesser l’activité des moulins en 1928. Aujourd’hui, 70 moulins sont toujours dressés aux abords des distilleries, et offrent un charme d’antan et une ambiance rurale.
Bon à savoir :
Pour créer son assemblage unique, le rhum banc Old Nick source ses rhums exclusivement sur ces trois îles, riches d’une longue tradition de fabrication.
Le rhum blanc Old Nick, c’est un mariage unique, un blend parfait, entre la puissance du rhum agricole et la légèreté du rhum de sucrerie, le mélange des goûts typiques de chacune des îles dont ses rhums sont issus.